mercredi, septembre 06, 2006

Bibliographie: Internet et parcours d'orientation

Message ce soir.

Un collégue du Cantal a besoin de retrouver une citation ancienne qui concerne une plante patrimoniale du Lot; après une éclipse de plus d’un siècle, elle vient d’être à nouveau localisée.
C'est la joie.

Malinvaud l’avait signalée dans une note de 1908.

Cette note je l’ai dans mes dossiers. Je rédige la réponse, scanne la citation et l’envoie.

Et puis, je regarde mieux la petite brochure de 8 pages.




Un tiré à part.

Numéroté : 73

Au dessus du titre , il est écrit Distribution

Ce tiré à part a du rester longtemps chez Malinvaud, alors Président de la Société Botanique de France.

En effet, en quatriéme de couverture il a rédigé un petit tableau à l’encre noire, de son écriture fine et soignée.



1ere colonne l’année

2éme colonne le jour et le mois

3éme colonne, le ou les destinataires

4eme colonne le nombre d’exemplaires distribués

Parmi les noms des destinataires citons Camus, Le Gendre déjà évoqués dans ce blog, et puis d’autres dont nous pourrions parler plus tard, Bouvet directeur du Jardin Botanique d’Angers, Paul Hariot auteur d’un joli Atlas de poche des Fleurs de Jardins, et enfin Giraudias qui a herborisé dans le Lot 30 ans auparavant.

Bref c’est une partie de l’histoire de la Botanique française qui défile dans ce petit tableau manuscrit.

Un petit supplément: 2 initiales au crayon sur la couverture : T G désignent Gabriel Tallon, un des possesseurs de cette brochure; je le sais par le botaniste ami (B.G.) qui m’en avait fait cadeau avec d’autres.

Je m’étais toujours demandé pourquoi Gabriel Tallon, botaniste des Bouches du Rhône et de la Crau s’était intéressé au Lot ; en cherchant des renseignements, je viens de voir qu’il avait publié en 1926 des Notes Floristiques sur le massif cantalien dans la revue d’Auvergne.

Retour sur le Cantal

Ce soir, un aller retour Cantal- Lot en quelque sorte; durée du voyage, un siécle d'histoire de la botanique.

Un blog, çà peut aussi servir aussi à cela, n’est-ce-pas ?