lundi, juillet 30, 2007

Cohabitations

Ce n'est pas tout de souhaiter vivement que la nature revienne là où l'homme a laissé ses marques.

Il faut cohabiter harmonieusement avec elle.

Ce n'est pas toujours facile ni agréable.

Ainsi Donna nous conte plaisamment ses démélés avec la gent aviaire: les oiseaux ne sont pas toujours si gentils que les ornithologues les décrivent.

Chez moi en ce moment, ce sont les ennuis ordinaires avec les petites bêtes: rien de bien original.




Un Frelon (Vespa crabo)un peu frileux en ce matin frais de juillet 2007, entré je ne sais comment dans la maison et qui profite d'un coin de soleil au sol pour se réchauffer, réguler sa température interne en activant la musculature de ses pattes cuirassées et reprendre goût à la vie. La grosse guêpe ayant terminé sa séquence d'échauffement, j'ai ouvert la fenêtre proche et elle est partie sans demander son reste. J'ai tout de même un contentieux avec les Frelons: je vous assure, ça fait rudement mal quand çà pique.




Et puis cette Araignée, locataire d'un espace étroit dans la cuisine, grande pourfendeuse de mouches et de guêpes, repérée et (mal)photographiée le soir sur sa toile, et qui revient tôt le matin, dès mon réveil pour se faire tirer à nouveau le portrait.

Si elle espérait retrouver ainsi son identité, elle va être déçue: j'hésite entre Chiracanthium virescens, de la famille des Clubionidés ou Cicurina cicur de la famille des Agenelidés: déterminer les Araignées à partir des photos d'un guide reste toujours une opération risquée, et il y a peut-être un troisième nom possible.

Avez vous remarqué comme les Araignées sont peu étudiées, comme les "mauvaises herbes" (la malherbologie est une discipline récente) ou les Ronces (pas de clef de détermination recommandable pour les espèces françaises).

Ah! cette"vieille peur de la nature sauvage"(François Terrasson), et cela jusque dans nos maisons.

Quant à l'ours.....

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