samedi, février 07, 2009

La fleur au fusil.

Que peut bien faire le pauvre botaniste lorsqu'il rencontre, dans le froid matinal, des hommes courageux, immobiles dans le vent glacé, loin de leur voiture à cellule grillagée, et guettant l'arrivée improbable d'un sanglier mal dégrossi qui aurait oublié que c'est Samedi et qu'il faut plutôt se planquer ce jour là si on tient à la vie dans la belle vallée du Vert ?



Vieux solitaire un peu gras
Merci au site Environnement école.


Que peut-il bien faire d'autre que d'aller "offrir une fleur", symbolique bien sûr à ces personnes respectables qui ont fait le choix de se tirer vaillamment du lit de leur marquise, où l'on est si bien au chaud, croyez moi, à compter fleurette en hiver ?

"Allons, cher botaniste, présentez nous vite cette fleur symbolique..."me direz vous.

Je l'ai cueillie dans le N°185 du Petit Journal ("l'Info locale dans le Lot" ) page 12: elle a été cultivée avec beaucoup de soin par notre députée, membre du groupe chasse de l'Assemblée Nationale, et offerte aux chasseurs de Mercuès.

"La chasse est un sport, une passion enracinée....(NDRL.la métaphore végétale semble valable)...Les chasseurs contribuent à rétablir l'équilibre de l'Ecosystéme et grâce à eux de nombreux accidents et ravages sont évités".

Ainsi harmonieusement épanouie, voici donc une belle fleur d'éloquence, qui vaut son pesant de cartouches.

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